le salon de thé + Les tables se déploient dans un cercle harmonieux, la terrasse à côté d’une fontaine où gazouillent les oiseaux amusés, ils se serrent la main les gens attroupés, réservant une table à côté des résidences. Puis les enfants sages qui colorient dans un carnet de gribouillis, des jambes qui se balancent au rythme saccadé de l’attente. Les serveurs ont toujours un sourire aux lèvres et leur voix se meublent chantantes lorsqu’ils se renseignent sur la commande effectuée. Ici l’on est poli et civilisé, certains les plus pauvres, montrent du doigt les tarifs, se moquent et repartent.

le parc + Les enfants y jouent tranquillement au dernier soupir du jour, des bras juvéniles pendus aux arbres comme des chimpanzés ils crient aux camarades, sourire sur les babines propre et les agates transpirant la joie d’avoir encore passé une journée de labeur. Tandis que les mères, les pères rentrent fatigués de leur journées et quelques fois les morts viennent rejoindre les chérubins qui galopent, demandent une histoire, des aventures antiques, là, assis par terre, en cercle devant l’érudit, le patriarche sur le banc de bois blanc millénaire.