la capitale + Oslo capitale des neiges, des murmures sur les lèvres et le sourire dans les yeux blancs ; ils dilapident un savoir, une journée, projettent des merveilles de visites à Oslo. Puis les enfants qui tourbillonnent lorsqu’on leur annonce qu’ils quittent pour un séjour les rues de Tromso pour rejoindre la grande sœur. Un double d’habitant ; ils se cognent aux épaules des autres mais se rejoignent par leur langue, leur culture. Oslo garde dans ses bras ses enfants de glace, habillés de fourrure ; ils entrent dans les magasins, d’autre font escale jusqu’à l’aéroport pour visiter d’autre continent, d’autre pays.

la gare + On emmène les proches dans ce grand bâtiment de verre, des briques aussi, bleues comme le ciel, enclosent les magasins soignés où, sur les vitrines rebondissent les plaisir d’un voyage futur. Le panneau indique les horaires, là, au centre de la pièce principale où les quais attendent le train décoré de blanc. Des passants y descendent puis d’autres y montent, leur bagage en main et un dernier baiser pour la route, pour porter chance. D’autres attendent aussi, assis sur un tabouret ou sur un banc, dans une boulangerie avalant une sucrerie achetée par ennuie. Ils pensent au séjour loin de leur ville, l’excitation au bord du sourire.